Cette ville éblouie l'humanité depuis l'Empire byzantin.
J'adore l'énergie qui règne dans cette ville. Istanbul est un bouillon de culture où s'entremêlent l'ancien et le nouveau. Entre trois gratte-ciel modernes, un minaret. Tout semble possible dans cette cité de 15 millions d'âmes, à cheval sur l'Europe et l'Asie.
D'un côté du détroit du Bosphore, l'Orient, de l'autre, l'Occident. Bien qu'à 98% musulmane, toutes les religions s'y côtoient. Et on ne s'y sent pas dépaysé. Méditer sur les banquettes en bois de la place Sultanahmet, entre la Mosquée bleue et Sainte-Sophie (ex basilique reconvertie en mosquée depuis 2020 ), à l'heure de l'appel à la prière laisse sans mot. Et quels beaux jardins que eux du palais de Topkaki.
Il y a aussi le quartier Taksim avec ses artistes et ses universités, ses grilleurs de marrons, ses cireurs de chaussures, ses marchands ambulants de kébab et de simit - pain au sésame. Puis les fameuses glaces turques, si élastiques qu'elles permettent aux glaciers de faire damner (ou rire) le visiteur. Le jeu? Étirer et faire tourner la boule en tous sens avec un long bâton, avant de l'offrir au client médusé
Le bazar aux épices
Également appelé "bazar égyptien"(Mısır Çarşısı), le bazar aux épices est l'un des marchés les plus anciens d'Istanbul et l'un des meilleurs endroits de la ville pour acheter des produits typiques comme les épices, les sucreries ou les noix. Il est situé à Eminönü, à quelques pas du pont de Galata.
L'âme de la place Sultanahmet
Entre l'ex-basilique Sainte-Sophie devenue depuis 2020 mosquée et l'éblouissante Mosquée bleue, la place Sultanahmet, que j'ai visitée il y a quelques années, restera gravé dans ma mémoire longtemps. Surtout au moment ou cloches et muezzin se répondaient allègrement démontrant la beauté du vivre ensemble. Un moment qui prenait à l'âme.
Le loukoum, un délice signé Haci Bekir.
Constitué d'un mélange d’eau, de sucre et d’amidon de maïs, la pâte fondante et délicate est souvent parfumée à la rose, parfois recouvertes d’amandes, de pistaches ou de noisettes. L’Empire ottoman était déjà friand de douceurs à base de miel et de plantes. Mais aucun n’avait encore atteint cette consistance idéale qu'est le loukoum. A la cour du sultan, on raffola de ces nouvelles douceurs, si bien que l’on se les échangeait comme des billets tendres, qui valurent à son inventeur d’être nommé grand maître confiseur du palais.
Pour en apprendre sur Haci Bekir, son histoire, l'emplacement de ses magasins à Istanbul...: https://www.hacibekir.com/Kurumsal/4257/tarihcemiz
Le Grand Bazar d'Istanbul (Kapalıçarşı)
Situé entre Nuruosmaniye, Mercan et Beyazit le Grand Bazar compte plus de 3 600 boutiques, réparties dans 64 rues. Pour accéder au site, il y a 22 portes...
Il est l'un des marchés les plus vastes et les plus anciens du monde. C'est l'un des meilleurs endroits de la ville pour acheter des objets d'artisanat, des bijoux et des vêtements. Une visite obligée si vous êtes de passage à Istanbul.
Marrons chauds, maïs grillé, bretzels bien chauds...
La bouffe est omniprésente dans les rues d'Istanbul.
Sous le Pont de Galata
On peut lire sur le site https://istanbul.goturkiye.com/fr/old-galata-bridge que «le Pont de Galata enjambe la Corne d'Or, un bras du Bosphore, et relie deux quartiers célèbres d' İstanbul : Beyoğlu et Eminönü dans le quartier de Fatih. Un pont existe à cet endroit depuis 1845 ; le pont actuel est le cinquième, construit en 1994. La traversée du Pont de Galata offre une vue imprenable sur la ligne d'horizon d' İstanbul des deux côtés de la Corne d'Or et sur les navires qui naviguent le long du bras de mer. Les cinq ponts qui se sont dressés à cet endroit ont fasciné les artistes et ont été mentionnés dans des œuvres littéraires et cinématographiques célèbres. Ce pont constitue un lien entre deux cultures différentes coexistant à İstanbul : le côté islamique historique de la vieille cité et le quartier moderne de Beyoğlu, où se déroulent la vie nocturne et les divertissements.
De nombreux pêcheurs à la ligne viennent de jour comme de nuit, allument des feux et apportent des semavers (samovars) pour faire du thé. De petits étaliers vendent des appâts, des hameçons et des mouches. C'est une plaque tournante importante pour les pêcheurs locaux qui y pêchent la "prise du jour" et, selon la saison, on y trouve des mets très prisés comme le lüfer (poisson bleu), le levrek (bar) et le palamut (bonite).»
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